Le Vice-Premier Ministre du Gabon, Alexandre Barro Chambrier, a représenté le Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, lors de la huitième édition du Forum des Entreprises Africaines, tenue à Addis-Abeba sous le thème : « Du potentiel à la prospérité : activer les chaînes de valeur régionales ».
Lors de son intervention au sein du panel présidentiel, le Vice-Premier Ministre a salué le bon déroulement du processus de Transition, soulignant le respect du chronogramme établi, notamment avec l’organisation, en avril prochain, de l’élection présidentielle qui marquera le retour à l’ordre constitutionnel et ouvrira la voie à de nouvelles opportunités de développement.
Abordant la question de l’intégration économique régionale, Alexandre Barro Chambrier a réaffirmé la volonté du Gabon de jouer un rôle clé dans la mise en place de la Zone de LibreÉchange Continentale Africaine (ZLECAF). Pour ce faire, plusieurs projets d’infrastructures stratégiques sont en cours, notamment la construction de corridors régionaux tels que Ndendé–Doussala, Oyem-Assok-Medzeng, Kougouleu-Medouneu ainsi que l’érection d’un poste frontalier à guichet unique au point de convergence entre le Gabon, la Guinée Équatoriale et le Cameroun.
Dans un souci de diversification économique, le Vice-Premier Ministre a également mis en avant les Zones Agricoles à forte Productivité (ZAP) et les initiatives développées au sein de la Zone d’Investissement Spéciale de Nkok. Il a notamment souligné l’essor d’une industrie pharmaceutique et forestière portée par la transformation locale du bois, positionnant le Gabon au 6ᵉ rang mondial des producteurs de contreplaqués et au 1er rang africain.
Concernant le secteur extractif, l’accent a été mis sur la valorisation des ressources minières stratégiques du pays (manganèse, fer, or, diamant et niobium), avec pour ambition de transformer localement au moins 35 % de la production brute. Le Vice-Premier Ministre a également insisté sur l’importance de développer une économie verte et bleue, en mobilisant des financements innovants, notamment à travers les crédits-carbone, un levier essentiel pour allier développement durable et sylviculture.




