Mesdames et Messieurs,
Mes Chers Compatriotes,
Comme lâensemble des Etats Membres de lâOrganisation des Nations Unies(ONU), notre pays cĂ©lĂšbre, demain 20 novembre 2020, et comme chaque annĂ©e depuis 1990, la « JournĂ©e internationale des Droits de lâEnfant » sur le thĂšme « RĂ©inventer un monde oĂč tous les enfants comptent ».
Cette journĂ©e rappelle lâadoption par lâAssemblĂ©e GĂ©nĂ©ral des Nations Unies de la Convention relative aux Droits de lâEnfant, le 20 novembre 1989.
Cet Accord international reste le plus universellement ratifié par les Etats, notre pays y est partie depuis le 9 février 1994.
Dans son prĂ©ambule, cette convention internationale consacre la responsabilitĂ© de plusieurs acteurs dans la protection de lâenfant notamment, celle de lâEtat et des parents. Câest pourquoi, lâoccasion de cette cĂ©lĂ©bration doit nous conduire Ă conjuguer nos efforts pour que les droits des enfants, de nos enfants, bĂ©nĂ©ficient dâune rĂ©elle garantie.
Pour ce qui est de sa responsabilitĂ©, le Gouvernement, sous les trĂšs hautes instructions du PrĂ©sident de le RĂ©publique, Chef de lâEtat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a toujours ĆuvrĂ© Ă assurer le mieux-ĂȘtre des enfants et Ă respecter ses engagements internationaux en la matiĂšre. Par divers mĂ©canismes et grĂące Ă divers instruments, les pouvoirs publics ont menĂ© des actions fortes en vue dâĂ©pargner les enfants vivant sur notre territoire, des affres causĂ©s par les facteurs socio-Ă©conomiques, les catastrophes naturelles ou encore par la faim et les handicaps. De mĂȘme, la politique du Gouvernement a toujours consistĂ© Ă accorder Ă lâenfant un rĂ©gime spĂ©cial de protection, mĂȘme lorsque celui-ci se trouve en conflit avec la loi.
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
En cette pĂ©riode marquĂ©e par la pandĂ©mie du COVID-19, jâexhorte lâensemble des parents et des acteurs du systĂšme national de protection de lâenfant Ă doubler de vigilance et Ă faire preuve de plus dâabnĂ©gation dans la garantie de leurs droits. Câest pourquoi, dans la droite ligne du thĂšme choisi cette annĂ©e par lâONU, le Gouvernement de la RĂ©publique a dĂ©cidĂ© dâinscrire lâensemble des manifestations liĂ©es Ă cette journĂ©e sur le thĂšme : « le renforcement de la protection des droits des enfants les plus vulnĂ©rables en moment de crise : une responsabilitĂ© collective »
En effet, au nom de lâintĂ©rĂȘt supĂ©rieur de lâenfant, dans ce contexte de rentrĂ©e scolaire 2020, le Gouvernement, dĂ©terminĂ© Ă mettre en Ćuvre les trĂšs hautes instructions du PrĂ©sident de la RĂ©publique, pour qui la garantie des droits et lâamĂ©lioration des conditions de vie des enfants au Gabon constitue lâune des prioritĂ©s, sâest engagĂ© Ă inflĂ©chir le phĂ©nomĂšne de violences en milieu scolaire en prenant des mesures idoines conformĂ©ment Ă lâesprit du Code de lâenfant.
Parmi ces mesures on peut notamment citer lâĂ©laboration dâun manuel national des procĂ©dures de lutte contre les violences en milieu scolaire et la mise en place dâun « centre dâappel gratuit 1412 » pour assistance aux enfants victimes de violences multiformes au Gabon.
Ces mesures permettent, sans nul doute, de rendre plus sĂ©curisant lâenvironnement scolaire de notre pays.
Ces actions menĂ©es par lâEtat, sont rendues plus efficaces grĂące au concours de divers partenaires dont lâimplication est souvent dĂ©cisive et bĂ©nĂ©fique pour les enfants. On peut, Ă cet Ă©gard, saluer lâappui continu et prĂ©cieux de nos partenaires du SystĂšme des Nations Unies, notamment lâUNICEF.
Quâil me soit permis Ă©galement dâadresser, au nom du Gouvernement, toutes mes fĂ©licitations Ă lâĂ©gard de tous les acteurs du systĂšme national de protection de lâenfant regroupĂ©s au sein des institutions publiques et privĂ©es et qui nâont de cesse de se mobiliser pour lâintĂ©rĂȘt de nos enfants en travaillant dans des conditions parfois difficiles.
Mesdames et Messieurs,
Chers Compatriotes,
En dĂ©pit de la forte implication du Gouvernement et lâaide de ses partenaires, il reste que des efforts restent Ă faire sur la situation des droits de lâenfant dans notre pays. Cela sâexplique aussi par le fait que de nombreux parents nâassument pas toujours leurs responsabilitĂ©s en ce domaine. Câest donc ici lâoccasion de rappeler Ă tous que, plus que lâEtat, chaque parent est tenu de plusieurs devoirs envers son enfant. Câest dâabord Ă chacun de nous de le protĂ©ger, de veiller Ă sa sĂ©curitĂ©, sa santĂ© et sa moralitĂ© ; dâassumer son Ă©ducation et de permettre son dĂ©veloppement dans le respect dĂ» Ă sa personne.
Pour finir, je voudrais insister sur le fait que, plus que tous les autres, les enfants sont des ĂȘtres trĂšs vulnĂ©rables qui du fait de leur immaturitĂ© physique et mentale ont besoin dâune protection et de soins spĂ©ciaux. Nous devons donc tous conjuguer nos efforts pour faire du respect des droits de lâenfant dans notre pays, une rĂ©alitĂ© visible en mettant au centre de nos actions et de nos comportements collectifs ou individuels son intĂ©rĂȘt supĂ©rieur.
A cet effet, sous la supervision de la Direction GĂ©nĂ©rale des Droits de lâHomme, les acteurs du systĂšme national de protection de lâenfant vont effectuer, Ă la suite de lâouverture officielle du centre dâappel gratuit 1412 pour enfants en dĂ©tresse, une campagne dâinformation et de sensibilisation Ă lâendroit des chefs de quartiers des communes de Libreville, Owendo et Akanda du 30 novembre au 8 dĂ©cembre 2020 et qui devrait ensuite se poursuivre Ă lâintĂ©rieur du pays.
Cette campagne a pour objectif de faire connaitre les missions du centre dâappel, qui consistent, entre autres, Ă faciliter la dĂ©nonciation des violences faites aux enfants et Ă orienter les victimes vers les acteurs de prise en charge.
Mesdames et Messieurs, chers compatriotes,
Au moment oĂč le peuple gabonais cĂ©lĂšbre la prĂ©sente journĂ©e internationale, le Gouvernement de la RĂ©publique rĂ©affirme sa dĂ©termination Ă ne mĂ©nager aucun effort dans la mise en Ćuvre de ses engagements internationaux, rĂ©gionaux et sous rĂ©gionaux pour lâintĂ©rĂȘt supĂ©rieur de lâenfant.
Dans ce sens, le Gouvernement affirme sa participation effective aux activitĂ©s prĂ©vues par le ComitĂ© Africain dâExperts des Droits et du Bien-Etre de lâEnfant (CAEDBE), qui se dĂ©rouleront, du 23 novembre au 4 dĂ©cembre 2020, dans le cadre de la commĂ©moration du 30Ăšme anniversaire de la Charte Africaine des Droits et du Bien-Etre de lâEnfant.
Enfin comme vous le savez, les enfants sont des ĂȘtres en devenir, ils constituent le fleuron de toute nation. Câest pourquoi, chacun de nous a lâobligation et la responsabilitĂ© de les protĂ©ger.
Je vous remercie
Mme Erlyne Antonella NDEMBET épouse DAMAS , Ministre de la Justice, Garde des Sceaux